Starfield. Le dernier né de Bethesda Software, j’aurais pu le classer comme R.P.G mais c’est avant tout un soft spatial du pur produit Bethesda et pour une fois pas vraiment pourri de bugs à la sortie, il y en avait mais rien de catastrophique si on compare avec des Fall out d’antan. Très ambitieux ce jeu est accueilli parfois avec trop d’espoir par certains qui sont déçus et ne se gênent pas pour le déclarer. Je n’avais pas d’immenses attentes, mais j’avais quand même l’impression que nous allions avoir un titre que marquerait sa place. Certains reprochent une réalisation a l’ancienne. Il est vrai que des jeux qui prennent des années a mûrir sortent avec le look et la technologie du moment de leur débuts, parfois on améliore en cours de route, d’autres fois ce n’est pas possible. Je pense que là c’est plus le désir de faire un jeu comme ils savent le faire. C’est pour ma part réussi. Oh il y a eu des choses étranges comme la non-présence du DLSS au day 1. Une péripétie à la Bethesda qui préfère avantager les 20% de GPU tournant sur AMD aux 80% basés sur Nvidia RTX donc a a eu un démarrage avec des performances en retrait pour certains joueurs. Avec un patch quelques semaines après le day one les choses rentrent dans l’ordre et on bénéficie d’un jeu qui enfin tourne bien. La création de son avatar est encore plus fouillée que dans Fall Out 4 et les options graphiques permettent tous les looks imaginables. Un bon moment a passé et le background et les aptitudes de votre héros peuvent influer sur le déroulement de votre expérience. L'histoire à la base est simple, le héros qui a un petit truc en plus que les autres, ici une sensibilité particulière au contact d’artefacts aliens anciens. Il n’en faut pas plus pour vous lancer dans un monde spatial plein d’aventures, de factions, de missions de bestioles plus ou moins étranges, vous dénichez des artefacts, écumez des planètes. Vous êtes a la fois Jim Kirk et Guy l’Eclair, avec une touche d’Indiana Jones. Comme vous pouvez nous allier avec les factions, les trahir et aller chez l’ennemi vous finissent par vous faire des ennemis qui n’auront de cesse de vous chasser. Un vrai space opéra. Oh bien sûr on criera à la répétition mais quel jeu n’a pas de phases un peu répétitives ? Les combats sur les planètes avec des gravités différentes peuvent dérouter au début, les combats de vaisseaux sont sympas sans être exceptionnels mais ce n’est pas une simulation. Globalement Starfield est un jeu qui vous donne la possibilité de jouer les héros dans toute une galaxie, la possibilité de monter des bases, exploiter les ressources et explorer désormais avec des véhicules roulants les diverses localisations. Le courant passe bien tant que l’on reste en anglais vocal. Car le plus gros défaut est un doublage français totalement aux prunes qui gâche vraiment le jeu si on veut rester dans notre langue maternelle. C’est le plus gros grief que j’aurais contre Starfield. Pléthore de quêtes de missions tout ça pour plusieurs factions il est possible de voir se développer des romances entre vous et des compagnons. La progression est assez lente et il faut pas mal d’heures de jeu pour arriver au moment ou le jeu va prendre son envol. Quand vous serez capable de construire des vaisseaux ou de les modifier au moins vous entrez dans le dur. Les débuts peuvent rebuter certains, encore que confronté a des ennemis moins coriaces que par la suite je trouve cette partie utile car il faut du temps pour assimiler les process permettant la création de divers biens, la mise en place de bases et l’exploitation des bonnes ressources. Quel plaisir quand vous commencez a aligner plusieurs vaisseaux conséquents, que les gains sont suffisants pour vous permettre de ne pas peiner a vous équiper. Il y aura je le pense des DLC pour prolonger l’aventure et la communauté n’est pas en reste comme toujours autour des jeux de Bethesda. Le prochain sera sans doute plus novateur et je l’espére tout aussi bon que Starfield |
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- Written by: gilles almeida
- Category: Starfield
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